RETRAITES: PETITION POUR LES NEGOCIATIONS SUR LA CRAF

Publié le par CGT Ugict-CGT Nice AIR FRANCE

Union Syndicale des Retraités
d’Air France/CGT 
La CGT Air France
L’UGICT-CGT Air France


 

Nous, soussignés, exigeons l’ouverture rapide
de négociations sur :
  • La revalorisation du point CRAF de 15% ;
  • L’assurance que le fond de réserve et l’ensemble du patrimoine de la CRAF soient bien la pleine propriété des pensionnés et des personnels ayant cotisé ;
  • Le maintien de l’engagement d’AIR FRANCE de combler la moitié du déficit annuel du régime jusqu’à l’extinction du fond de réserve ;
  • La modification des critères d’augmentation du point CRAF qui garantisse une progression minimum identique au régime général ;
  • L’alignement de l’ancien régime sur le niveau le plus favorable aux retraités
  • Les intentions de la Direction sur l’avenir de la CRAF, en toute clarté et avec l’ensemble des organisations syndicales.
SI  VOUS VOULEZ SOUTENIR CES REVENDICATIONS ALORS SIGNEZ LA ....

Au " rendez-vous 2008 "
Une nouvelle réforme des retraites
Cet article est issu du site La Tribune.fr (www.latribune.fr).


La négociation globale sur les retraites
                            s'ouvrira en mars ou avril
 
Elle portera sur l'allongement de la durée de cotisation, les petites pensions, les redéploiements de cotisations et l'emploi des seniors.

Pour les Français, un des chantiers majeurs de l'année 2008, avec la réforme de la durée du travail, concernera le dossier sensible des retraites.

Pour les non-initiés, le " rendez-vous de 2008 " est la suite programmée de la loi Fillon de 2003 sur les retraites, qui instituait le principe de réajustements, tous les quatre ans, des réformes des régimes de base en fonction des évolutions démographiques, économiques ou sociales.

Alors que les assurés, et particulièrement les cadres, s'inquiètent de la baisse à venir du montant des pensions, le taux de remplacement (la première pension par rapport au dernier salaire) ne cessant de se détériorer, le " rendez-vous 2008 " devrait marquer un nouveau tour de vis dans la gestion des régimes de retraite.

Car la réforme de 2003 n'a pas tenu son objectif initial d'assurer l'équilibre financier des régimes à l'horizon de 2020 .

Comme le constate le gouvernement dans son rapport préparatoire à la réforme attendue en 2008, le contexte économique et financier est moins favorable que ce qui était envisagé en 2003 :

" À l'horizon 2020, le besoin de financement apparaît sensiblement plus élevé, avec un déficit supplémentaire de 4 à 5 milliards d'euros. "

Parmi les nouveaux efforts que devront fournir les Français figure d'abord l'allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein.

La loi Fillon inscrivait déjà explicitement l'allongement de la durée d'assurance de 40 à 41 ans en 2012, à raison d'un trimestre supplémentaire par année à partir de 2009.

En octobre dernier, la commission de garantie des retraites a validé cette majoration.

Dans son rapport préparatoire, rendu public le 31 décembre, le gouvernement va plus loin, en reprenant des projections du Conseil d'orientation des retraites (COR) qui simulent un allongement de la durée d'assurance à 166 trimestres (41 ans et demi) en 2020, " compte tenu des dernières prévisions démographiques de l'Insee ".

Les partenaires sociaux et le gouvernement examineront également, au cours de la négociation globale sur les retraites prévue en mars ou avril, la possibilité d'une hausse des cotisations vieillesse compensées par des baisses des cotisations à l'assurance chômage pour le régime général (salariés du privé).

Le gouvernement rappelle en effet dans son rapport que la poursuite de la baisse du chômage devrait permettre d'apurer les déficits cumulés de l'Unedic courant 2009, ce qui dégagerait des marges de manoeuvre.

Dans le " scénario central " du COR, le cumul d'ici à 2020 des excédents de l'Unedic serait supérieur en valeur actualisée au cumul des besoins de financement du régime général.

Au programme également du rendez-vous 2008, le travail des seniors, les avantages familiaux ou la révision du très coûteux dispositif " carrières longues ", qui permet le départ en retraite avant 60 ans pour les personnes ayant commencé à travailler à l'âge de 14, 15 et 16 ans.

REEXAMEN ATTENDU DES REGLES RELATIVES AUX MINIMA

Concernant les pensions de retraite, il ne faut pas compter sur une évolution mieux-disante de la règle d'indexation sur l'inflation, le gouvernement faisant d'entrée valoir que " le choix d'un indice plus dynamique serait extrêmement coûteux pour les régimes ".

L'objectif minimum de pension pour une carrière complète, fixé par la loi de 2003 à 85 % du Smic en 2008, devrait même être reconsidéré, le Premier ministre jugeant nécessaire de déterminer " si cet objectif est toujours pertinent ou s'il faut s'en donner un autre ".

En revanche, conformément aux promesses électorales de Nicolas Sarkozy, le rendez-vous retraite pourrait conduire à un réexamen d'ensemble des règles relatives aux minima : minimum de pension, minimum contributif et minimum vieillesse.

Le gouvernement souligne toutefois que le COR souhaite à l'avenir associer à toute nouvelle hausse des prestations des dispositions garantissant son financement (nouvelles ressources ou nouvelles économies).

Ce qui sera donné d'une main risque donc fort d'être repris de l'autre.

Publié dans RETRAITE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article