LA FACTURE SOCIALE SYNDICALE EST CREEE PAR L UNITE DES SALARIES

Publié le par CGT Ugict-CGT Nice AIR FRANCE

 
 
 
A force de jouer avec le feu, la direction d’Air France est en train de se brûler les ailes.
 
Le mécontentement des salariés grandit. Partout nous assistons à des conflits, qu’ils soient larvés ou engagés, avec en point d’orgue l’appel à la mobilisation unitaire des syndicats PNC.
 
Malgré les communiqués plutôt ambigus du Président de l’entreprise qui visent sur le fond à mettre en opposition les personnels entre eux, il apparaît désormais aux yeux du plus grand nombre que cette direction cache de plus en plus de mal son incapacité à colmater les brèches d’une fracture sociale grandissante au sein de l’entreprise. La vitrine sociale se lézarde, n’en déplaise aux affichages externes !
 
On ne soigne pas le mal par le mal, on ne répond pas aux maux uniquement par des mots. La facture est salée…
 
Voici la liste non exhaustive des différents conflits dans les secteurs d’Air France : Toulouse Blagnac, Toulouse CIT, Orly Nord, Orly Escale, Orly Fret, Roissy DM, Roissy Escale, Bordeaux, la PPV au siège, les cars Air France… et bien sur, le conflit PNC.
 
Cette colère qui monte s’exprime sous différentes formes selon les secteurs mais toujours avec un socle commun : la rémunération, les effectifs, les conditions de travail.
 
En tant que syndicalistes, il est de notre devoir à tous d’entendre la colère, l’indignation et les attentes des personnels, ces personnels qui sont à la base même de notre engagement syndical.
 
Les revendications des uns rejoignent celles des autres, car dans la chaîne d’exploitation, les uns ont besoin des autres afin que nos avions puissent voler dans des conditions optimales de sécurité et de sûreté.
 
La CGT Air France appelle à un front syndical uni afin de contraindre
la direction à s’asseoir enfin autour de la table de véritables
négociations pour l’ensemble des salariés d’Air France.
 

                
 
Avec ces foyers de lutte qui se répandent comme une traînée de poudre, comment pourrait-on décemment continuer à accepter des évolutions de salaires au ras des pâquerettes ?
 
Après des années d’indigence salariale et de plans d’économies visant à propulser la productivité à des taux jamais atteints, les salariés d’Air France sont légitimement en droit et en position d’exiger des hausses de salaires conséquentes au vu des bénéfices en hausse continue de l’entreprise, qualifiés chaque année d’historiques par les milieux financiers.
 
Les résultats de l’entreprise sont très positifs et les bénéfices n’ont jamais été si importants. Ils sont avant tout le résultat du travail de tous les salariés, de leur investissement au quotidien.
 
Ce ne sont pas les primes d’un intéressement hiérarchisé et d’une participation bloquée 5 ans qui peuvent répondre durablement à nos attentes de « vivre mieux »… et décemment !
 
Le récent accord PNT en montre les limites. L’écart entre hauts et bas salaires ne cesse de se creuser.
 
Cette orientation n’est pas neutre. L’entente entre la direction et l’alliance PNT confirme des choix politiques récents : augmentations consistantes des rémunérations directes et indirectes des hauts cadres, tentative avortée mais toujours dans les cartons de distributions d’actions gratuite à 400 dirigeants du groupe AF/KLM, plans spécifiques de retraites confortables, etc.…
 
Ces mesures augurent dans les faits et pour les années à venir d’une politique salariale à deux vitesses conjuguant prospérité pour les uns, précarité pour les « autres » (PNC et PS).
 
Depuis quatre ans, les dividendes des actionnaires explosent (+ 860 %), alors que dans le même temps notre pouvoir d’achat continue de reculer, nos conditions de travail de se dégrader, la précarité et la sous-traitance de progresser partout.
 
Pour la CGT et l’Ugict CGT Air France, la redistribution des richesses créées ne doit pas se faire à sens unique, de manière inégale et injuste… sur les dos des salariés.
 
Nous appelons tous les salariés à s’unir, à former un front solidaire.
La direction, avant de complètement vaciller sous les coups de
butoir revendicatifs provenant de tous les secteurs de l’entreprise,
doit prendre la mesure du décalage entre sa politique orientée principalement sur la satisfaction des actionnaires et une réalité
sociale dans laquelle les salariés ne se retrouvent plus.
 
Tous ensemble exigeons une autre politique sociale !
 
Tous ensemble exigeons des hausses de salaires conformes à nos besoins !
 
Tous ensemble exigeons la mise à niveau des effectifs !
 
Echangez avec vos collègues, discutez avec vos élus, quelque soit le syndicat auquel vous adhérez, exprimez votre attente d’un front syndical uni mais surtout…..n’oubliez pas que l’unité
 
 

Publié dans A LA UNE

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